Selon le Fonds Monétaire International (FMI), l’Irak est un des pays producteurs le plus menacé. Son programme de reconstruction de l’industrie pétrolière nécessite un baril au minimum à 110 dollars, ainsi Bagdad souhaite porter sa production de 2,5 à 6 millions de barils par jour dans dix ans avec le concours des compagnies occidentales. Pour l’Iran, le baril se doit d’être à 90 dollars pour arriver à équilibrer son budget, suivi par le Venezuela à environ 80 dollars. L’Algérie, le Qatar, le Koweït, la Libye et l’Arabie Saoudite quant à eux ont pour minima un prix du baril en dessous de 60 dollars, ceux-ci sont donc directement « moins touchés » par la crise et la chute du prix du pétrole.
Selon des experts, le prix du baril du pétrole ne peut que remonter, du fait d’un effet de ciseaux entre les difficultés d’accès aux ressources pétrolières pour des raisons politiques ou techniques, qui limitent l’offre, et le regain de la demande en fin de récession.