La mission de sécurisation de Bagdad est un échec rapportent des autorités américaines, le général William Caldwell affirme même que « la violence est démoralisante ». Le 7 août, l’arrivée de 12 000 troupes supplémentaires pour arrêter la violence n’a pas eu l’effet désiré. Les attentas ont augmentés de 22% durant le ramadan et 73 soldats ont été tués. A 3 semaines d’un scrutin qui s’annonce plus difficile pour les républicains, l’aggravation des pertes américaines replace l’Irak en tête de journaux télévisés. Georges Bush dans « une erreur de communication » compare l’Irak au Vietnam alimentant l’impression d’échec. En tournée électorale en Pennsylvanie, M. Bush s’est retranché dans se position habituelle : « nous ne retirerons pas nos troupes d’Irak avant d’avoir vaincu les terroristes ».
Tony Blair a pour la première fois a évoqué le 18 octobre un possible calendrier de retrait des forces britanniques « d’ici 10 à 16 mois » tout en ajoutant la condition que la situation en matière de sécurité le permette. Il termine en disant que les troupes de la coalition ne doivent pas rester au-delà de ce qui est nécessaire.
Le Monde, Octobre 2006
Pourre Richard, TES2