L’Europe en général, et surtout
sont menacés de délestages, voire de coupures brutales d’électricité en période de forte consommation. La hausse de la demande a été plus soutenue que la reprise des investissements amorcée en 2005 (la marge de capacité de production a diminué pour passer de 5,8% en 2004 à 4.8% en 2005).
Pour les gestionnaires de réseau de transport de l’électricité comme le français RTE, une telle marge est importante puisqu’elle traduit ce qu’il reste de ressource disponible pour faire face à un pic de consommation (grand froid entraînant une forte demande de chauffage par exemple, alors que des centrales nucléaires connaissent des difficultés de refroidissement en raison de la température et de l’assèchement des cours d’eau).
Capgemini évalue les besoins en investissements à 700 milliards d’euros d’ici à 2030 au sein de l’U.E, dont 30 milliards d’euros par an entre 2006 et 2010.
La crise du gaz russo-ukrainienne, de janvier 2006, risque de mettre à mal cela, et donc pose un problème pour assurer la sécurité des approvisionnements (investissements 30% inferieurs à ce qu’ils devraient être). Ce risque sera accentué quand, en
Le Monde, Jean-michel Bezat, Mardi
Pachoud Antoine, TES 2